Yolène Duchaudé : « Diminuer la population de moustiques porteurs de maladies »
Chaque mois, on vous partage les réponses courtes et précises des jeunes chercheurs et docteurs de l’université des Antilles-Guyane.
Quel est l’intitulé de votre thèse ?
Ma thèse s’intitule : « Développement de méthodes alternatives et innovantes de lutte contre la transmission vectorielle à partir de la flore guadeloupéenne ».
Elle est dirigée par Dr Gerardo Cebrian-Torrejón (HDr), Dr Anubis Vega-rúa (HDr) et Dr Muriel Sylvestre, et affiliée au laboratoire COVACHIM-M2E de l’Université des Antilles et au laboratoire des maladies vectorielles de l’Institut Pasteur de la Guadeloupe.
Quand allez-vous soutenir ?
Ma soutenance est prévue en octobre 2025, à l’université des Antilles (UA).
Si vous deviez résumer vos travaux en une seule phrase ?
J’étudie les plantes de Guadeloupe pour fabriquer des produits naturels qui empêcheront les moustiques de piquer.
Quelles sont les applications concrètes de votre étude ?
Mon objectif est de développer des solutions naturelles et respectueuses de l’environnement pour diminuer la population de moustiques porteurs de maladies comme la dengue, le chikungunya et le zika.
En m’appuyant sur le savoir traditionnel guadeloupéen et les propriétés des plantes locales, je cherche à concevoir des produits sûrs pour la santé et l’environnement qui pourront modifier le comportement des moustiques.
Ces travaux pourraient aussi contribuer à une production locale innovante, valorisant la biodiversité de la Guadeloupe.
Qu’envisagez-vous de faire après votre thèse ?
Après l’obtention de mon doctorat, j’ai deux objectifs majeurs. Tout d’abord, je souhaite poursuivre ma carrière scientifique à travers un ou plusieurs post-doctorats dans mes domaines de compétences.
Ensuite, il me tient à cœur de partager mes connaissances avec la population, et en particulier avec les jeunes, en valorisant les sciences et la richesse de notre biodiversité.
J’aspire ainsi à organiser des événements scientifiques ponctuels, tels que des ateliers de vulgarisation, et à créer une plateforme dédiée à la médiatisation scientifique.
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