TEDx Pointe-à-Pitre, faire rayonner les idées de Guadeloupe et au-delà

TEDx Pointe-à-Pitre    

Portées par l’association L’Effet Papillon, les conférences TEDx Pointe-à-Pitre réunissent acteurs locaux et internationaux autour des enjeux du vivant, du développement durable et de l’innovation. Une véritable plateforme d’échanges qui participe activement à la réinvention du territoire.

« Faire rayonner les idées de Guadeloupe à travers le monde… Et propager des idées du monde, en Guadeloupe. C’est la véritable raison d’être d’un TEDx ». Pour Pascal L’étang, président de l’association l’Effet Papillon, organisatrice des conférences TEDx Pointe-à-Pitre depuis 2015, la mise en place d’un tel événement est un défi à part entière. « Il est essentiel de disposer d’une équipe soudée et d’un leadership fort pour mener à bien ce projet et le faire aboutir »,
explique-t-il.

Organisée annuellement, chaque conférence nécessite 100 000 euros de budget, des mois de recherche et de préparation des « speakers », des partenaires généreux et surtout une équipe de bénévoles fidèles et engagés. « Nous ne sommes pas loin des 2 500 heures de travail », renchérit Yann Legros, coordinateur.

Tout est minutieusement orchestré et la trentaine de passionnés de l’équipe se répartissent les responsabilités autour de quatre pôles essentiels : le pôle expérience qui organise l’événement, le pôle speaker dédié à la préparation des douze intervenants, le pôle sponsor, chargé de l’engagement des partenaires et le pôle communication, responsable de la visibilité et de la promotion.

Objectif : diffuser des idées qui changent tout. « Il ne s’agit pas d’enchaîner les “talks” de douze minutes devant 400 personnes », poursuit Pascal L’étang. « Un talk a une vie. Car une fois en ligne, il sera vu des centaines, des milliers de fois par des gens à travers le monde. »

Chercheurs, artistes, enseignants, personnalités… L’association choisit avant tout des personnes qui fascinent par leurs actions innovantes. « Aucun speaker ne ressort indemne de cette expérience », confie Yann Legros. « Sur scène, il doit incarner son propos et entrer en communion avec le public. La pression est énorme. Et ce sont souvent les intervenants les plus célèbres, pourtant rompus à l’exercice, qui éprouvent davantage de trac. »

Depuis quelques années, l’association a toutefois décidé d’élargir son champ d’action en allant bien au-delà de la sensibilisation. Elle propose désormais d’accompagner les individus et les organisations locales dans leurs transitions vers des sociétés à prospérité régénérée.