Parce que notre cerveau n’est ni un disque dur ni un cloud ! (rires) D’ailleurs, je dis systématiquement aux professionnels, en début de coaching, d’écrire ce qu’ils ont en tête avant de commencer. C’est la condition pour avoir l’esprit clair et disponible et créer les conditions pour accueillir de nouvelles méthodes. C’est une façon de structurer ses tâches et ses pensées. Il faut imaginer notre cerveau comme une jauge : elle a ses limites. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de ne pas nous surcharger d’informations. Dès que je suis tentée de retenir quelque chose, je le note. J’ai donc aussi vite compris les limites du papier !

Je suis navrée pour les amoureux du papier (rires), mais le papier c’est bien pour poser les idées, pas pour piloter efficacement une activité ! Les outils numériques sont bien plus efficaces. Ils permettent de centraliser les informations, de suivre les projets en temps réel ou encore de partager instantanément les notes d’une réunion sans attendre un compte-rendu. Toute l’équipe à le même niveau d’information, cela permet d’être plus réactif.

Il y en deux. La matrice d’Eisenhower que je résumerais ainsi : « L’urgent vole le temps, l’important le rend ». Il est hautement dangereux pour un chef d’entreprise de confondre urgent et important, mais combien sont aujourd’hui capables de faire la différence ? La matrice d’Eisenhower est un outil aussi puissamment simple que puissamment efficace, quand on le met en pratique. La deuxième méthode est celle du time blocking, que je résumerais en empruntant l’expression à Jessy Ambroisine : « Le temps qu’on n’a pas, s’écrit ». En d’autres termes, le temps dont tu as besoin doit être écrit quelque part pour le matérialiser. L’idée est de planifier, dans son agenda, des créneaux dédiés à une tâche spécifique, avec une redondance. Le time blocking est, pour moi, un concept incontournable. C’est un engagement envers soi-même, envers son entreprise et ses collaborateurs, car il impose une autodiscipline. Sans cette méthode, Level Up FWI n’aurait pas vu le jour !

J’ai pris la décision de lancer Level Up FWI en juin 2024, mais cela faisait déjà quelques temps que le projet germait dans mon esprit, car mes collaborateurs et mes clients soulignaient souvent la rigueur de mon organisation. Et, jusqu’alors, je n’en avais pas conscience. Cette année-là, je suis partie en vacances, après le Festival, me disant que je ferai de ce projet ma priorité à mon retour mi-août. La méthode du time blocking m’a permis d’ancrer le projet dans mon agenda, tous les mardis matin, et je n’ai raté aucune session de travail entre mi-août et octobre, date à laquelle j’ai lancé Level Up FWI. Ce qui me plaît le plus, c’est de transmettre des théories éprouvées sur le terrain, ce qui marche dans les entreprises martiniquaises. Mieux s’organiser ce n’est pas seulement gagner du temps, c’est reprendre les commandes de son business. Depuis octobre, j’ai accompagné une trentaine de dirigeants et entrepreneurs et organisé plusieurs masterclass.

Je fais 100 % de présentiel aujourd’hui, mon prochain challenge est de mettre en place des formations digitales. D’ici le 2e semestre, les masterclass basculeront en digital, pour rendre ces méthodes accessibles au plus grand nombre et vulgariser des concepts qui permettent de gagner en clarté et en efficacité. D’ailleurs, l’organisation n’est que la première brique, on parlera personal branding, communication et conseil en événementiel… tout ce qui permet de faire monter le niveau de nos entreprises antillo-guyanaises. Au fond, Ewag et Level Up FWI, c’est comme une évidence, car nous partageons une vision commune : accompagner les professionnels et valoriser les entreprises dans une dynamique d’excellence !

À suivre.