Elles font bouger la CARL

Marie-Claude IBO, aux origines de la CARL

Marie-Claude Ibo est directrice du pôle Ressources et Administration générale de la CARL, en charge des affaires juridiques, de la commande publique, de l’ingénierie et des affaires financières. L’intérêt général a toujours été un moteur pour elle. Toute jeune, elle était déjà très impliquée dans le milieu associatif.

En 1998, elle entre à la Ville du Gosier comme emploi jeune, puis gravit les échelons un à un, concours après concours. En décembre 2014, la communauté de communes devient communauté d’agglomération, avec de nouvelles compétences à mettre en place. Marie-Claude Ibo demande sa mutation et quitte la Ville du Gosier pour la CARL. « C’était un très beau challenge. Nous sommes partis d’une page blanche et c’est ce qui m’a plu. » Aujourd’hui, Marie-Claude Ibo apprécie de travailler dans « une administration innovante et performante. Tous les jalons sont posés et nous pouvons travailler dans un climat apaisé. »

Audrey Clémence, créatrice de saveurs

C’est une amie, rencontrée devant l’école de ses enfants, qui offre à Audrey Clémence son premier déshydrateur, en 2015. Pour ses enfants, elle commence à faire des fruits secs avec tout ce qu’elle trouve. « Ça plaisait aux enfants, aux mamans, aux voisins… » Si bien qu’en 2019, quand son déshydrateur tombe en panne, elle en achète un plus gros, suit des formations en agrotransformation, et commence à vendre ses sachets de fruits secs. Banane, mangue, coco, mais aussi sapotille, melon, goyave… Chaque sachet contient cinq fruits, « cinq textures, cinq saveurs, sans sucre ajouté », précise Audrey. Et pour les gourmands, « coco-miel ». Que du naturel, des fruits locaux de saison. Ainsi naît « Les fruits secs d’Audrey », sa petite entreprise est lancée. Les amateurs de saveurs fruitées peuvent retrouver Audrey devant l’école Victor-Valier, à Sainte-Anne, le samedi matin, ou sur Facebook et Instagram pour passer commande.

Élodie Clarac, femme et élue engagée

« Il n’y a pas d’âge pour s’engager en politique. » Élodie Clarac, vice-présidente de la commission Innovation et numérique à la CARL, en est convaincue. Designer de mode et diplômée en communication digitale, elle découvre la politique en 2020, portée par l’envie d’agir face aux défis de notre époque. « Les transitions numériques, écologiques et sociales transforment nos territoires, et impactent nos vies, nos familles, l’avenir de nos enfants », constate Élodie Clarac. « Les femmes portent l’avenir en elles. Elles doivent être actrices des décisions qui bâtiront demain. »

« La politique est une action noble, au service de l’intérêt général », confie la jeune femme. Pour elle, « s’engager n’est pas une question d’image, mais une nécessité. Ce qui change la politique, c’est l’humain. Même si cela demande courage et sacrifice, chaque femme a un rôle à jouer. » Son secret ? « Prendre un instant pour soi, lâcher prise et avancer. »

Nadia Keïta, avec et pour les familles

La Maison des 1000 premiers jours a ouvert en septembre, à Bas-du-Fort, au Gosier. Une première en Outre-mer. C’est en écoutant les familles que sa directrice, Nadia Keïta, sage-femme conseillère conjugale et familiale depuis 20 ans, a perçu un besoin. Au travers de groupes de pair-aidance, de parole, d’ateliers pratiques variés, de conférences et d’événements, des professionnels diplômés rejoignent les familles au plus près de leurs besoins, depuis le désir d’enfant jusqu’à ses 18 mois. L’objectif est « d’améliorer le contexte dans lequel l’enfant va se développer en accompagnant son entourage », confie Nadia Keïta. Grâce aux partenaires (Préfecture de Guadeloupe, CAF, conseil départemental, CARL et ARS) tous les services sont gratuits.

« Il est fondamental pour moi que la Maison, lieu de soutien, d’écoute et de partage, renforce les valeurs d’équité des chances et du vivre-ensemble. »