CTG : Développer un terreau favorable à l’agriculture guyanaise
En tant qu’autorité de gestion du Fonds Européen Agricole pour le développement rural FEADER, la Collectivité Territoriale de Guyane, déploie, dans un souci d’accompagnement des petites exploitations agricoles, un dispositif d’appui à l’agriculture guyanaise traditionnelle.
Développer l’agriculture guyanaise par les tubercules et le maraîcher
Actuellement, la Guyane dénombre 6 500 exploitations agricoles valorisant une surface de 32 000 hectares.
L’agriculture vivrière et les abattis représentent, eux, 5 000 exploitations d’une surface unitaire inférieure à 5 hectares avec une production annuelle pourtant évaluée à plus de 10 M€.
Peu mécanisées et encore mal intégrées dans le tissu économique, ces exploitations présentent un fort potentiel de développement, principalement sur les tubercules et les produits maraîchers.
L’aide FEADER, outil de soutien de la CTG
Forte de ce constat, la CTG déploie, en tant qu’autorité de gestion du Fonds Européen Agricole pour le développement rural FEADER, un dispositif d’appui à l’agriculture traditionnelle.
- Cet outil se matérialise, d’une part, par une aide forfaitaire de 15 000 €.
Celle-ci a pour vocation de soutenir la professionnalisation et la mécanisation des exploitations agricoles de petite échelle, dont la production est au départ orientée vers l’autoconsommation, afin de favoriser leur expansion.
L’objectif étant qu’elles puissent dégager un revenu agricole monétaire.
- Il s’agit aussi de proposer aux agriculteurs un accompagnement technique et administratif pour la formalisation de leur projet et le montage de demandes d’aides européennes.
Comment prétendre aux aides aux agriculteurs de la CTG
S’agissant de l’éligibilité à cette aide, une formation spécifique, mise en place par la CTG avec le partenariat de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) et du CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole), s’est déroulée il y a quelques semaines dans les bassins de l’Est, du Bas et du Haut Maroni et sur le littoral, à destination de 36 stagiaires souhaitant y prétendre.
Ces agriculteurs bénéficient également dans le cadre de ce dispositif, d’un appui technique et administratif de la CTG et de ces deux autres entités dans le cadre de la formalisation de leur projet et du montage des demandes d’aides européennes.