Crédit Moderne : baromètre 2019 de la consommation aux Antilles-Guyane
En révélant les résultats de son baromètre 2019, l’Observatoire Crédit Moderne a de nouveau démontré sa maîtrise des enjeux stratégiques liés à la consommation des ménages et au marché automobile.
En Martinique le 10 septembre puis en Guadeloupe le 12, les salons de réception réservés par le Crédit Moderne Antilles-Guyane ont fait salles combles.
Les dirigeants des principales concessions automobiles et autres chefs d’entreprise de la Distribution partenaires de Crédit Moderne étaient présents pour cette 4ème édition de l’Observatoire Crédit Moderne qui scrute la consommation des ménages et le marché automobile.
Le rendez-vous est un exercice rôdé, mené avec virtuosité par Flavien Neuvy, économiste chez BNP Paribas Personal Finance, invité régulier des plateaux télé et radios, et Eric Champarnaud du cabinet C-Ways, spécialiste des data sciences et du data-driven marketing.
Avant eux, c’est Emmanuel Bourg, nouveau directeur du Crédit Moderne Antilles-Guyane qui donna quelques mots d’introduction, insistant sur la mission de ses équipes, 170 employés « attachés à donner les meilleurs outils pour satisfaire vos clients ».
Rencontre.
Comment se porte le pouvoir d’achat selon le baromètre du Crédit Moderne ?
Eric Champarnaud : Plutôt bien, il a augmenté de 2 à 2,5 % cette année, protégé par le changement réglementaire et fiscal opéré en 2019.
Principal bémol, l’abattement fiscal revu à la baisse, ce qui représente pour les plus hautes tranches une baisse de 2 à 5 % sur les revenus annuels, et peut éventuellement remettre en question un investissement tel l’achat d’une voiture.
Si les indicateurs macroéconomiques sont plutôt favorables, l’étude montre qu’en Guadeloupe, comme dans l’Hexagone, le ressenti ne suit pas. Comment s’explique ce décalage ?
Flavien Neuvy : C’est à mon sens lié à l’évolution des modes de consommation :
- Les dépenses contraintes (logement, téléphone, santé…) représentent aujourd’hui 40 % des dépenses du foyer.
- Les dépenses plaisirs (vacances, sorties) sont elles, stables, et représentent 17% des dépenses que l’on soit dans un contexte de crise ou pas, de reprise ou pas.
- Restent les dépenses arbitrables (carburant, courses, vêtements…) pour lesquelles il reste de moins en moins de budget, ce qui nourrit l’impression de baisse de pouvoir d’achat.
« Dans les années 60, les dépenses arbitrables représentaient 60 % de dépenses… ce qui entretenait une impression de maîtrise de son budget. »
Le modèle économétrique de l’estimation des ventes qui vient d’être présenté prévoit une baisse de 4 % en volume de véhicules pour 2020. C’est une mauvaise nouvelle que vous annoncez aux concessionnaires et aussi au Crédit Moderne…
Emmanuel Bourg, directeur Crédit Moderne Antilles Guyane : (sourire) Pas tant que ça en réalité.
« Quand les ventes se ralentissent, on s’aperçoit que les vendeurs s’attachent à proposer encore davantage de financement. »
Ce sont finalement des périodes de croissance positive pour nous, où nous remplissons encore davantage notre rôle.
Quid du « mieux consommer ». Le phénomène a t-il un impact sur l’économie réelle ?
F.N : Absolument. C’est un contexte global qui devient petit à petit une exigence pour tous.
« J’ai la conviction qu’on ne reviendra pas en arrière sur l’attention portée à l’impact des produits, aux conditions de production. »
Plus on avance dans le temps plus ça prendra de l’ampleur.
Le Crédit Moderne accompagnera aussi cette tendance du marché…
E.B : Oui, depuis 32 ans, le Crédit Moderne est un des acteurs du financement de l’économie réelle.
Nous continuons à jouer ce rôle pivot en aidant nos clients à s’équiper, pour la maison, pour la voiture, à financer leurs loisirs…, en trouvant la mensualité adaptée.
Aujourd’hui, si l’hybride et l’électrique sont encore un peu chers, j’y crois énormément pour la Guadeloupe et la Martinique.
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