Comprendre les microalgues pour protéger la santé

Chercheure à l’Ifremer, Aurélie Boisnoir étudie les microalgues tropicales en Martinique, entre santé publique et préservation de l’écosystème marin.

Aurélie Boisnoir mène des recherches sur les microalgues tropicales et leurs effets sur l’environnement et la santé. © Jean-Albert Coopmann
Aurélie Boisnoir en blouse blanche manipulant une pipette dans un laboratoire de microbiologie. Aurélie Boisnoir mène des recherches sur les microalgues tropicales et leurs effets sur l’environnement et la santé. © Jean-Albert Coopmann

Comprendre les microalgues pour protéger la santé

Chercheure à l’Ifremer, Aurélie Boisnoir étudie les microalgues tropicales en Martinique, entre santé publique et préservation de l’écosystème marin.

« Réussir à faire avancer les projets plus rapidement »

En collaboration avec des organismes nationaux et internationaux, Dr Aurélie Boisnoir, chercheure en écologie et physiologie des microalgues tropicales à l’Ifremer Martinique, travaille sur plusieurs projets de recherche portant sur des problèmes environnementaux et sanitaires.

« Bien que la Caraïbe soit la 2ᵉ zone la plus touchée au monde par la ciguatera (intoxication alimentaire survenant suite à la consommation de certaines espèces de poissons), peu de choses sont connues sur les microalgues responsables de cette maladie dans cette région. »

Autre sujet majeur : l’eutrophisation du milieu marin. « Les eaux usées peuvent se retrouver dans le milieu marin, ce qui favorise la prolifération d’espèces problématiques pour l’environnement et la santé humaine. »

Marraine de l’association « Elles Bougent », Aurélie Boisnoir milite pour inciter les jeunes filles et femmes à s’engager dans les filières scientifiques et techniques, des secteurs où elles sont encore sous-représentées.

« Il y a beaucoup de choses à faire dans toutes les thématiques même si la recherche est un véritable parcours du combattant. Il faut oser ! »

Son rêve pour son territoire : « Réussir à faire avancer les projets plus rapidement avec les gestionnaires locaux qui nous sollicitent et nous font confiance, et ne pas toujours accepter les directives prises en France hexagonale, car qui mieux que nous sait ce dont notre territoire a besoin ! »

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