ARB-IG : Cap au Sud

Sensibiliser, former et informer d’une part, rechercher, diffuser et enseigner de l’autre : c’est tout naturellement que l’ARB-IG et le MNHN s’unissent autour d’un pilier commun, celui de la culture scientifique au service de la connaissance.

Engagées à la fois dans la découverte et la préservation de la biodiversité, qu’elle soit marine ou terrestre, ces deux institutions publiques s’efforcent de rendre accessible à la population toute la richesse, souvent méconnue, de nos territoires.

La Guadeloupe n’en est pas à sa première expédition scientifique. En 2012, puis en 2015, les opérations Karubenthos 1 et 2 ont permis d’approfondir les connaissances sur la biodiversité des algues et des invertébrés marins, révélant 300 nouvelles espèces. Cependant, ces découvertes sont restées confinées aux cercles scientifiques : « À aucun moment, les Guadeloupéens n’ont été informés ou sensibilisés à un projet qui aurait dû être transformé en un projet de territoire », déplore Sylvie Gustave dit Duflo, présidente de l’ARB-IG.

En réponse, le MNHN, responsable des précédentes expéditions, a invité l’ARB-IG à se joindre à l’aventure avec une nouvelle perspective. C’est ainsi que le projet “La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe” prend vie et se distingue de par son aspect interactif pour la population locale.

Près d’une centaine de chercheurs locaux, nationaux et internationaux seront mobilisés pour inventorier la petite biodiversité des cinq îles du sud de l’archipel guadeloupéen (Terre-de-Haut, Terre-de-Bas, Marie-Galante, La Désirade et Petite-Terre), pendant environ deux mois de recherche. Ce projet de 1,9 millions d’euros, rendu possible avec l’appui des fonds européens (85 % de fonds FEDER) et soutenu par une trentaine de partenaires publics et privés, est ambitieux ; mais à qui s’adresse-t-il réellement ? Sylvie Gustave dit Duflo explique : « Les enfants, les élus locaux et tous les Guadeloupéens seront au contact des chercheurs. Par ailleurs, un programme de sensibilisation scolaire, en partenariat avec le rectorat, sera mis en place dans les Îles du Sud et en Guadeloupe continentale pour faire découvrir aux élèves les missions d’explorations scientifiques, susciter leur intérêt pour la science et pour le métier de chercheur. Durant ces deux mois, la biodiversité sera en fête, et il est primordial que chacun y participe avec nous ».

Laure Corbari, chercheuse au MNHN et responsable de l’exploration océanographique de « La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe », ajoute : « Inventorier la petite biodiversité des Îles du Sud est crucial pour enrichir nos connaissances. La biodiversité guadeloupéenne, unique en son genre, abrite des espèces introuvables ailleurs. Cette expédition est un outil puissant pour nous aider à mieux protéger cet environnement et prendre des décisions de préservation éclairées. Mais il s’agit aussi d’une véritable opportunité, rendue possible grâce au soutien de l’ARB-IG, d’intégrer les habitants de la Guadeloupe dans notre recherche en temps réel et les sensibiliser à notre travail ».

Près d’une centaine de chercheurs locaux, nationaux et internationaux seront mobilisés pour inventorier la petite biodiversité des cinq îles du sud de l’archipel guadeloupéen (Terre-de-Haut, Terre-de-Bas, Marie-Galante, La Désirade et Petite-Terre), pendant environ deux mois de recherche. Ce projet de 1,9 millions d’euros, rendu possible avec l’appui des fonds européens (85 % de fonds FEDER) et soutenu par une trentaine de partenaires publics et privés, est ambitieux ; mais à qui s’adresse-t-il réellement ? Sylvie Gustave dit Duflo explique : « Les enfants, les élus locaux et tous les Guadeloupéens seront au contact des chercheurs. Par ailleurs, un programme de sensibilisation scolaire, en partenariat avec le rectorat, sera mis en place dans les Îles du Sud et en Guadeloupe continentale pour faire découvrir aux élèves les missions d’explorations scientifiques, susciter leur intérêt pour la science et pour le métier de chercheur. Durant ces deux mois, la biodiversité sera en fête, et il est primordial que chacun y participe avec nous ».

Laure Corbari, chercheuse au MNHN et responsable de l’exploration océanographique de « La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe », ajoute : « Inventorier la petite biodiversité des Îles du Sud est crucial pour enrichir nos connaissances. La biodiversité guadeloupéenne, unique en son genre, abrite des espèces introuvables ailleurs. Cette expédition est un outil puissant pour nous aider à mieux protéger cet environnement et prendre des décisions de préservation éclairées. Mais il s’agit aussi d’une véritable opportunité, rendue possible grâce au soutien de l’ARB-IG, d’intégrer les habitants de la Guadeloupe dans notre recherche en temps réel et les sensibiliser à notre travail ».

Entre la préservation des échantillons collectés, l’insertion des données dans l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), et l’analyse de l’origine des espèces, c’est un véritable travail de recherche qui prend vie. Bien que complexe, ce dernier est essentiel pour la conservation de la biodiversité. « La biodiversité que l’on connaît, c’est celle que l’on protège », souligne Sylvie Gustave dit Duflo.

L’Agence régionale de la biodiversité des Îles de Guadeloupe va plus loin en invitant les habitants à participer aux week-ends portes ouvertes dans les Îles du Sud entre septembre et novembre 2024. Ce sera l’occasion pour eux d’observer les scientifiques à l’œuvre dans leur laboratoire scientifique et d’explorer cette richesse.

Agence régionale de la biodiversité des Îles de Guadeloupe

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