2040, la CARL trace sa route vers un territoire durable, solidaire et innovant

Loïc Tonton achève ce mois d’avril, sa première année aux commandes de la CARL. L’occasion d’un bilan, marqué par une indispensable optimisation des services et une intensification des actions communautaires. Objectif : mieux-vivre ensemble !

Les équipes de la CARL et les élus en visite de terrain à la Désirade © GuillaumeAricique
Les équipes de la CARL et les élus en visite de terrain à la Désirade © GuillaumeAricique

2040, la CARL trace sa route vers un territoire durable, solidaire et innovant

Loïc Tonton achève ce mois d’avril, sa première année aux commandes de la CARL. L’occasion d’un bilan, marqué par une indispensable optimisation des services et une intensification des actions communautaires. Objectif : mieux-vivre ensemble !

Anne de Tarragon

En quoi l’optimisation des services a-t-elle été une nécessité durant cette première année ?

Loïc Tonton : Optimiser et remettre en état de fonctionnement les services de la CARL a effectivement été autant une ambition qu’une priorité pour moi, comme pour mon DGS et toutes les équipes, avec deux objectifs principaux : un service public efficace au plus près des attentes des usagers ; une énergie retrouvée au sein de nos services qui effectuent ensemble un travail remarquable. Notre projet d’administration est le reflet de notre devise : un territoire – et une administration – de transitions et de résilience avec une vision partagée au sein des communes membres.

En quoi cette vision partagée a-t-elle permis de mener à bien les projets communautaires sur le territoire ?

L’établissement monte en puissance, ce qui lui permet aujourd’hui de s’imposer comme un acteur incontournable du développement et de l’aménagement du territoire levantin. À la mesure d’une gestion stratégique et des choix courageux, en tandem avec l’équipe d’élus et les agents, nous sommes en capacité d’intervenir sur de nombreux projets tout en maintenant le niveau de vie de la population. Cela se traduit par l’augmentation des investissements et une fiscalité stable.

Je crois à l’union. « Jouer collectif », c’est travailler ensemble. C’est avoir une administration efficace et efficiente, soucieuse d’offrir des services publics de qualité et de proximité en accord avec les besoins de la population.

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La CARL lors d’une visite de terrain, à Saint-François.
La CARL lors d’une visite de terrain, à Saint-François.

Quelles actions concrètes pouvez-vous citer ?

En matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, nous réalisons le curage des ravines à risque et nous installons des repères et avertisseurs de crue, comme à Belle-Plaine. Cette opération sera répétée sur l’ensemble des zones inondables du territoire. La CARL a également décidé d’entamer des opérations coup de poing en accompagnant la réfection des routes d’intérêt communautaire sur l’ensemble du territoire. Nous agissons en co-construction, avec et pour chacune de nos communes : au Gosier, le Complexe de tennis ATP de Bas-du-Fort ; à Sainte-Anne, la Maison de l’insertion et de l’emploi ; à Saint-François, la Maison de l’entrepreneur ; à la Désirade, la Porte des alizées et le projet de revitalisation de l’est désiradien.

Qu’est-ce qui a permis à la CARL de devenir un établissement dynamique et innovant ?

Nous disposons de moyens de contractualisation, de partenariats clés, et d’une organisation interne qui nous permettent d’être à la pointe de l’innovation en matière d’ingénierie territoriale.

Une CARL innovante, c’est mettre en place un schéma directeur des systèmes d’informations et du numérique pour maintenir le cap d’une administration performante. C’est activer des outils de planification pour poursuivre l’aménagement du territoire et favoriser son attractivité, comme le schéma de cohérence territorial (SCOT), le plan local de l’habitat (PLH), le plan climat air énergie et territoire (PCAET), le plan alimentaire territorial (PAT), etc. La CARL poursuit ainsi son projet de territoire « horizon 2040 ».

Une CARL avant-gardiste, c’est être un EPCI précurseur dans de nombreux domaines, en Guadeloupe. C’est adopter le CFU (compte financier unique) et la « carte achat » pour plus de transparence et d’efficacité. C’est aussi signer des conventions partenariales avec des acteurs engagés pour l’inclusion professionnelle (auto-école solidaire avec l’association Solidarities SOS), ou le retour au pays avec l’association Sciences Ô. Nous menons également une vraie politique d’action sociale avec le contrat intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance, le contrat local de santé mentale et le bus France Services.

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Loïc Tonton, président de la CARL et maire de la Désirade © GuillaumeAricique

« Jouer collectif ! »

La « méthode Tonton » s’est peu à peu imposée dans son efficacité et sa capacité à mobiliser chacun, élu aussi bien communautaire que municipal, en synergie avec le personnel administratif, autour du projet commun de mieux-vivre ensemble.